samedi 28 octobre 2017

FLEUR DE MAI

Type : Dundée, cotre à tapecul. actuellement à l'état d'épave (un projet de restauration est en cours)


Gréement : Lorsqu'elle était en état de naviguer : 2 mâts en 1 seule partie (à pible) ; voile à corne chacun des  2 mâts  ;  un foc, une trinquette.
    En 2004, lors des fêtes de Brest et de Douarnenez, la gabare n'avait qu'un mât et était donc gréée en cotre.
    Elle est actuellement complètement dégréée.


Matériaux : Coque et pont en bois (chêne)  ; mâts en bois .

Date et lieu de lancement : 1950 au chantier Jacq à l'Hôpital-Camfrout (rade de brest, Finistère)
Autres noms : 
Utilisation initiale : sablier : gabare.
Dernière nationalité connue : française.
Dernier port d'attache connu : Saint-Malo.
Dernière utilisation connue : Voilier de croisière et de promenade .

 Signification du nom : Fleur de Mai : un nom poétique et champêtre, qui se traduit en anglais par Mayflower ; un nom célèbre, porté par le premier navire d'émigrants, fondateur de la colonie anglaise en Amérique.
Longueur hors-tout :  28 m
Longueur de la coque : 17,4 m
Longueur à la flottaison :  m 
Largeur maximale : 5,85 m
Tirant d'eau maximal : 2,5 m
Tirant d'air :   m
Déplacement : 80 t.
Surface maxi de voilure : 270

État : plusieurs fois  restauré ; actuellement en attente de restauration près du chantier Étoile Marine, à Saint-Malo : état très dégradé, quasiment à l'état d'épave.
Vous trouverez ici un lien internet montrant l'état de la coque en 2015

Avant : étrave faiblement inclinée ;  bout dehors.
Arrière :  tableau incliné.

Coque :  blanche,  pavois gris (depuis 2009) ; liston et lisse de pavois gris-vert.


Superstructures : discrètes (descentes, panneaux)

 
   Fleur de Mai est une ancienne gabare qui a surtout servi à l'exploitation et au transport du sable sur les côtes du Finistère nord, notamment en rade de Brest et en mer d'Iroise. Elle a cessé cette activité en 1983 et a alors été restaurée et modifiée pour être utilisée en  voilier de plaisance. Quelque temps basée à Dunkerque, elle a ensuite rejoint Saint-Malo et appartenait à 3 copropriétaires (dont le commandant Guéna, ancien commandant du Belem) qui proposaient des sorties vers les îles Chausey et les Anglo-normandes, et participaient aux rassemblements de voiliers traditionnels. Sa capacité était de 14 personnes en croisière et 22 en sortie de la journée.
    Le voilier est classé monument historique depuis 1991.
   Depuis un échouage en automne 2009, au fond de l'Aber-Wrach, après une rupture des amarres, le bateau était en attente d'une restauration au chantier du Guip, quai Malbert, à Brest. Il appartient maintenant à une association qui porte son nom et a été transporté sur un petit cargo à Saint-Malo. Il a été, un certain temps, posé sur un terre-plein, en bordure du bassin Duguay-Trouin, non loin du siège d'Étoile Marine. Fin 2016, la coque a été ramenée au chantier du Guip, avec un vrai projet étudié par Joël Guéna (ancien commandant de cargos dans la Marine Marchande et ancien commandant du Belem) et l'association de la Fée de l'Aulne (une autre gabare). L'objectif était Brest 2020. Mais le projet peine à trouver un financement. Fin octobre 2017, Joël Guéna vient de proposer l'épave à l'association La Belle Angèle, qui vient de perdre tragiquement son chasse-marée : Mais cette association a préféré le Minahouet, déjà basé à Pont-Aven, plus petit mais en bon état...
 
 
Fleur de Mai en face du chantier du Guip à Brest, en 2010














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